Friday 17 February 2017

Système D'Échange D'Émissions En Inde

Le système européen d'échange de quotas d'émission (SCEQE) Le système communautaire d'échange de quotas d'émission (SCEQE) est l'une des pierres angulaires de la politique de lutte contre le changement climatique et son outil clé pour réduire les émissions de gaz à effet de serre. C'est le premier marché mondial du carbone et reste le plus important. (Les 28 pays de l'UE plus l'Islande, le Liechtenstein et la Norvège) limite les émissions de plus de 11 000 installations à forte consommation d'énergie (centrales électriques et installations industrielles) et les compagnies aériennes opérant entre ces pays couvrent environ 45 des émissions de gaz à effet de serre de l'UE. Un système de plafonnement et d'échange Le système européen d'échange de quotas d'émission fonctionne sur le principe du plafonnement et du commerce. Un plafond est fixé sur la quantité totale de certains gaz à effet de serre qui peuvent être émis par les installations couvertes par le système. Le plafond est réduit au fil du temps de sorte que les émissions totales tombent. À l'intérieur du plafond, les entreprises reçoivent ou achètent des quotas d'émission qu'elles peuvent échanger entre elles au besoin. Ils peuvent également acheter des quantités limitées de crédits internationaux à partir de projets d'économie d'émissions dans le monde entier. La limite du nombre total d'allocations disponibles garantit qu'elles ont une valeur. Après chaque année, une entreprise doit restituer suffisamment de quotas pour couvrir toutes ses émissions, sinon de lourdes amendes sont imposées. Si une entreprise réduit ses émissions, elle peut conserver les quotas de remplacement pour couvrir ses besoins futurs ou les vendre à une autre société qui est à court de quotas. Le commerce apporte une certaine souplesse qui garantit que les émissions sont réduites là où il en coûte le moins. Un prix élevé du carbone favorise également l'investissement dans des technologies propres et à faible intensité de carbone. Principales caractéristiques de la phase 3 (2013-2020) Le système communautaire d'échange de quotas d'émission est à présent dans sa troisième phase sensiblement différente des phases 1 et 2. Les principales modifications sont les suivantes: Un plafond unique à l'échelle de l'UE pour les émissions s'applique au lieu de l'ancien système de plafonds nationaux. Les enchères sont la méthode par défaut pour attribuer les quotas (au lieu de l'attribution gratuite) Pour plus de secteurs et de gaz inclus 300 millions de quotas mis de côté dans la Réserve des nouveaux entrants pour financer le déploiement de technologies innovantes d'énergie renouvelable et le captage et le stockage du carbone grâce au programme NER 300 Secteurs et gaz couverts Concentrer sur les émissions qui peuvent être mesurées, signalées et vérifiées avec un haut niveau de précision: le dioxyde de carbone (CO 2) de la production d'électricité et de chaleur secteurs à forte intensité d'énergie, y compris les raffineries de pétrole, les aciéries et la production de fer, d'aluminium, de métaux, de ciment (N 2 O) provenant de la production d'acides nitriques, adipiques et glyoxyliques et de perfluorocarbures de glyoxal (PFC) issus de la production d'aluminium Participation à l'ETS de l'UE (ETS), à la chaux, au verre, à la céramique, à la pâte, Est obligatoire pour les entreprises de ces secteurs. Mais dans certains secteurs, seules les installations de plus d'une certaine taille sont incluses, certaines petites installations peuvent être exclues si les gouvernements mettent en place des mesures fiscales ou autres qui réduiront leurs émissions d'un montant équivalent dans le secteur aérien, jusqu'en 2016 le SCEQE ne s'applique qu'aux vols Entre les aéroports situés dans l'Espace économique européen (EEE). Réaliser des réductions d'émissions Le système européen d'échange de quotas d'émission a prouvé qu'il était possible de mettre un prix sur le carbone et de négocier avec ce système. Les émissions des installations du système diminuent comme prévu d'environ 5 par rapport au début de la phase 3 (2013) (voir les chiffres de 2015). En 2020. Les émissions des secteurs couverts par le système seront inférieures à celles de 2005. Développer le marché du carbone Créé en 2005, l'EU ETS est le premier et le plus important système international d'échange de droits d'émission, représentant plus des trois quarts des échanges internationaux de carbone. Le système européen d'échange de quotas d'émission encourage également le développement des échanges de droits d'émission dans d'autres pays et régions. L'UE a pour objectif de relier le SCEQE à d'autres systèmes compatibles. Principale législation de l'UE sur le marché du carbone Rapports sur le marché du carbone Révision du SCEQE pour la phase 3 Mise en œuvre Historique législatif de la directive 200387EC Travaux antérieurs à la proposition de la Commission Proposition de la Commission d'octobre 2001 Réaction de la Commission à la lecture de la proposition au Conseil et au Parlement Toutes les questions Questions et réponses sur le système révisé d'échange de quotas d'émission de l'UE (décembre 2008) Quel est l'objectif de l'échange de droits d'émission Le système communautaire d'échange de quotas d'émission (RCEE) vise à aider les États membres à respecter leurs engagements de limiter ou de réduire les émissions de gaz à effet de serre D'une manière rentable. Le fait de permettre aux entreprises participantes d'acheter ou de vendre des quotas d'émission signifie que les réductions d'émissions peuvent être réalisées au moindre coût. Le SCEQE est la pierre angulaire de la stratégie de l'UE pour lutter contre le changement climatique. C'est le premier système commercial international pour les émissions de CO 2 dans le monde et est opérationnel depuis 2005. Depuis le 1er janvier 2008, il s'applique non seulement aux 27 États membres de l'UE, mais aussi aux trois autres membres de l'Espace économique européen La Norvège, l'Islande et le Liechtenstein. Il couvre actuellement plus de 10 000 installations dans les secteurs de l'énergie et de l'industrie qui sont collectivement responsables de près de la moitié des émissions de CO 2 et 40 de ses émissions totales de gaz à effet de serre. Une modification de la directive ETS de l'UE, adoptée en juillet 2008, portera le secteur de l'aviation dans le système à partir de 2012. Comment fonctionne le commerce des quotas d'émission Le système ETS de l'UE est un système de plafonnement et d'échange, c'est-à - , Dans le cadre de cette limite, permet aux participants du système d'acheter et de vendre des allocations selon leurs besoins. Ces provisions sont la monnaie de négoce commune au cœur du système. Une allocation donne au titulaire le droit d'émettre une tonne de CO 2 ou la quantité équivalente d'un autre gaz à effet de serre. Le plafonnement du nombre total de quotas crée une pénurie sur le marché. Au cours de la première et de la deuxième période de commercialisation, les États membres ont dû élaborer des plans nationaux d'allocation qui déterminent leur niveau total d'émissions de gaz à effet de serre et le nombre de quotas d'émission que chaque installation reçoit dans leur pays. A la fin de chaque année, les installations doivent restituer des quotas équivalents à leurs émissions. Les entreprises qui maintiennent leurs émissions au-dessous du niveau de leurs indemnités peuvent vendre leurs quotas excédentaires. Ceux qui éprouvent des difficultés à maintenir leurs émissions conformes à leurs quotas ont le choix entre prendre des mesures pour réduire leurs propres émissions, par exemple investir dans des technologies plus efficaces ou utiliser des sources d'énergie moins riches en carbone ou acheter les quotas supplémentaires dont ils ont besoin sur le marché; Une combinaison des deux. Ces choix seront probablement déterminés par les coûts relatifs. De cette façon, les émissions sont réduites là où il est le plus rentable de le faire. Le système ETS de l'UE a été lancé depuis le 1er janvier 2005. La première période de commercialisation a duré trois ans et s'est terminée fin 2007 et était une phase d'apprentissage en phase de préparation pour la deuxième période de négociation cruciale. La deuxième période de négociation a débuté le 1er janvier 2008 et dure cinq ans jusqu'à la fin de 2012. L'importance de la deuxième période d'échanges provient du fait qu'elle coïncide avec la première période d'engagement du Protocole de Kyoto, au cours de laquelle l'UE et d'autres Les pays industrialisés doivent atteindre leurs objectifs pour limiter ou réduire les émissions de gaz à effet de serre. Pour la deuxième période de commercialisation, les émissions du SCEQE ont été plafonnées à environ 6,5% en dessous des niveaux de 2005 pour aider l'ensemble de l'UE et les États membres à respecter leurs engagements de Kyoto. Quels sont les principaux enseignements tirés de l'expérience acquise à ce jour Le SCEQE a fixé un prix sur le carbone et a prouvé que le commerce des émissions de gaz à effet de serre fonctionne. La première période d'échanges a permis d'établir avec succès le libre échange des quotas d'émission dans l'UE, de mettre en place l'infrastructure nécessaire et de développer un marché dynamique du carbone. Les avantages environnementaux de la première phase peuvent être limités en raison d'une allocation excessive de quotas dans certains États membres et dans certains secteurs, principalement en raison de la dépendance vis-à-vis des projections d'émissions avant que les données d'émissions vérifiées ne soient disponibles dans le cadre du SCEQE. Lorsque la publication des données d'émissions vérifiées pour 2005 a mis en évidence cette sur-allocation, le marché a réagi comme on pouvait s'y attendre en abaissant le prix du marché des quotas. La disponibilité des données d'émissions vérifiées a permis à la Commission de s'assurer que le plafond des allocations nationales au titre de la deuxième phase est fixé à un niveau qui aboutit à des réductions d'émissions réelles. En plus de souligner la nécessité de disposer de données vérifiées, l'expérience montre jusqu'à présent qu'une plus grande harmonisation au sein du SCEQE est impérative pour que l'UE atteigne ses objectifs de réduction des émissions au moindre coût et avec des distorsions de concurrence minimes. La nécessité d'une plus grande harmonisation est plus claire quant à la façon dont le plafond des quotas d'émission globaux est fixé. Les deux premières périodes de négociation révèlent également que des méthodes nationales très différentes d'attribution de quotas aux installations menacent une concurrence loyale sur le marché intérieur. En outre, une harmonisation, une clarification et un affinement plus poussés sont nécessaires en ce qui concerne la portée du système, l'accès aux crédits des projets de réduction des émissions à l'extérieur de l'UE, les conditions permettant de relier le SCEQE aux systèmes d'échange de droits d'émission ailleurs et le suivi, Exigences de déclaration. Quelles sont les principales modifications apportées au SCEQE et à partir de quand s'appliqueront-elles? Les modifications de conception convenues s'appliqueront à partir de la troisième période de négociation, soit janvier 2013. Si les travaux préparatoires seront lancés immédiatement, les règles applicables ne changeront pas avant janvier 2013 Pour s'assurer que la stabilité réglementaire est maintenue. Le système européen d'échange de quotas d'émission dans la troisième période sera un système plus efficace, plus harmonisé et plus juste. Une plus grande efficacité est obtenue grâce à une période de commercialisation plus longue (8 ans au lieu de 5 ans), à un plafonnement robuste et annuellement en baisse (21 en 2020 par rapport à 2005) et à une augmentation substantielle des enchères (moins de 4 Dans la phase 2 à plus de la moitié dans la phase 3). Une harmonisation accrue a été convenue dans de nombreux domaines, notamment en ce qui concerne le plafonnement des quotas (un plafond à l'échelle de l'UE au lieu des plafonds nationaux pour les phases 1 et 2) et les règles d'attribution gratuite transitoire. L'équité du système a été sensiblement renforcée par l'adoption de règles d'attribution gratuite de quotas à l'échelle de l'UE pour les installations industrielles et par l'instauration d'un mécanisme de redistribution qui permet aux nouveaux États membres d'enchérir plus de quotas. Comment le texte final se compare-t-il à la proposition initiale de la Commission Les objectifs en matière de climat et d'énergie convenus par le Conseil européen du printemps 2007 ont été maintenus et l'architecture globale de la proposition de la Commission sur le SCEQE reste intacte. C'est-à-dire qu'il y aura un plafond à l'échelle européenne sur le nombre de quotas d'émission et que ce plafond diminuera annuellement le long d'une ligne de tendance linéaire qui se poursuivra au-delà de la fin de la troisième période d'échanges (2013-2020). La principale différence par rapport à la proposition est que la mise aux enchères des quotas sera progressivement mise en œuvre plus lentement. Quels sont les principaux changements par rapport à la proposition de la Commission? En résumé, les principaux changements qui ont été apportés à la proposition sont les suivants: Certains États membres ont droit à une dérogation facultative et temporaire à la règle selon laquelle aucune allocation ne doit être attribuée gratuitement Aux producteurs d'électricité à partir de 2013. Cette option de dérogation est à la disposition des États membres qui remplissent certaines conditions liées à l'interconnectivité de leur réseau électrique, à la part d'un seul combustible fossile dans la production d'électricité et à GDPcapita par rapport à la moyenne de l'UE27. En outre, le montant des quotas gratuits qu'un État membre peut allouer aux centrales électriques est limité à 70% des émissions de dioxyde de carbone des installations concernées de la phase 1 et diminue au cours des années suivantes. En outre, l'attribution gratuite en phase 3 ne peut être accordée qu'aux centrales électriques opérationnelles ou en construction au plus tard fin 2008. Voir réponse à la question 15 ci-dessous. Il y aura plus de détails dans la directive sur les critères à utiliser pour déterminer les secteurs ou sous-secteurs considérés comme exposés à un risque significatif de fuite de carbone. Et une date antérieure de publication de la liste des Commissions de ces secteurs (31 décembre 2009). De plus, sous réserve d'un réexamen lorsqu'un accord international satisfaisant est atteint, les installations de toutes les industries exposées recevront 100 abattements gratuits dans la mesure où ils utilisent la technologie la plus efficace. L'allocation gratuite à l'industrie est limitée à la part de ces industries dans les émissions totales de 2005 à 2007. Le nombre total de quotas attribués gratuitement aux installations dans les secteurs industriels diminuera annuellement en fonction de la baisse du plafond des émissions. Les États membres peuvent également compenser certaines installations pour les coûts de CO 2 répercutés sur les prix de l'électricité si les coûts de CO 2 risquent de les exposer au risque de fuite de carbone. La Commission s'est engagée à modifier à cet égard les lignes directrices communautaires sur les aides d'État à la protection de l'environnement. Voir réponse à la question 15 ci-dessous. Le niveau de mise aux enchères des quotas pour l'industrie non exposée augmentera de manière linéaire comme proposé par la Commission, mais au lieu d'atteindre 100 d'ici à 2020, il atteindra 70, en vue d'atteindre 100 pour 2027. Comme prévu dans la proposition de la Commission , 10 des quotas de mise aux enchères seront redistribués des États membres ayant un revenu par habitant élevé à ceux dont le revenu par habitant est faible, afin de renforcer la capacité financière de ces derniers à investir dans des technologies respectueuses du climat. Une disposition a été ajoutée pour un autre mécanisme de redistribution de 2 quotas de vente aux enchères pour tenir compte des États membres qui, en 2005, avaient réduit d'au moins 20 les émissions de gaz à effet de serre par rapport à l'année de référence fixée par le protocole de Kyoto. La part des recettes d'enchères que les États membres sont recommandés à utiliser pour lutter et s'adapter au changement climatique principalement dans l'UE, mais aussi dans les pays en développement, est portée de 20 à 50. Le texte prévoit un supplément au niveau autorisé proposé De l'utilisation des crédits JICDM dans le scénario 20 pour les opérateurs existants qui ont reçu les budgets les plus bas pour importer et utiliser ces crédits en ce qui concerne les allocations et l'accès aux crédits pour la période 2008-2012. De nouveaux secteurs, les nouveaux venus dans les périodes 2013-2020 et 2008-2012 pourront également utiliser des crédits. Le montant total des crédits pouvant être utilisés ne dépassera toutefois pas 50% de la réduction entre 2008 et 2020. Sur la base d'une réduction plus stricte des émissions dans le contexte d'un accord international satisfaisant, la Commission pourrait autoriser un accès supplémentaire aux URCE et aux URE pour Opérateurs dans le cadre du régime communautaire. Voir la réponse à la question 20 ci-dessous. Le produit de la vente aux enchères de 300 millions de quotas de la réserve pour nouveaux entrants servira à soutenir jusqu'à 12 projets de démonstration et de démonstration de stockage de carbone et de démonstration de technologies novatrices d'énergie renouvelable. Un certain nombre de conditions sont attachées à ce mécanisme de financement. Voir la réponse à la question 30 ci-dessous. La possibilité d'exclure les petites installations de combustion, à condition qu'elles soient soumises à des mesures équivalentes, a été étendue à toutes les petites installations, quelle que soit leur activité, le seuil d'émission a été porté de 10 000 à 25 000 tonnes de CO 2 par an et le seuil de capacité Les installations de combustion doivent remplir en plus a été porté de 25MW à 35MW. Avec ces seuils accrus, la part des émissions couvertes qui serait potentiellement exclue du système d'échange des droits d'émission devient importante et, par conséquent, une provision a été ajoutée pour permettre une réduction correspondante du plafond de quotas à l'échelle de l'UE. Dans leurs PAN pour la première (2005-2007) et la deuxième (2008-2012) période de négociation, les États membres ont déterminé la quantité totale de quotas à émettre et comment Serait affecté aux installations concernées. Cette approche a engendré d'importantes différences dans les règles d'attribution, ce qui a incité chaque État membre à privilégier son propre secteur d'activité et a conduit à une grande complexité. À partir de la troisième période d'échange, il y aura un plafond unique à l'échelle de l'UE et les quotas seront alloués sur la base de règles harmonisées. Les plans nationaux d'allocation de quotas ne seront donc plus nécessaires. Comment le plafond des émissions de la phase 3 sera-t-il déterminé? Les règles de calcul du plafond à l'échelle de l'UE sont les suivantes: À partir de 2013, le nombre total de quotas diminuera annuellement de manière linéaire. Le point de départ de cette ligne est la quantité totale moyenne de quotas (plafond de phase 2) à émettre par les États membres pour la période 2008-2012, ajustée pour refléter la portée élargie du système à partir de 2013 ainsi que toute petite installation que les États membres Les États ont choisi d'exclure. Le facteur linéaire par lequel le montant annuel diminue est de 1,74 par rapport au plafond de la phase 2. Le point de départ pour déterminer le facteur linéaire de 1,74 est la réduction globale des gaz à effet de serre par rapport à 1990, ce qui équivaut à une réduction par rapport à 2005. Cependant, une réduction plus importante est nécessaire du SCEQE parce qu'il est moins onéreux de réduire Dans les secteurs de l'ETS. La division qui minimise le coût global de réduction équivaut à: une réduction des émissions du secteur du SCEQE par rapport à 2005 d'ici à 2020 une réduction d'environ 10 par rapport à 2005 pour les secteurs non couverts par le SCEQE. En 2020, la réduction de 2020 entraînera un plafond ETS en 2020 d'un maximum de 1720 millions d'allocations et impliquera un plafond moyen de la phase 3 (2013 à 2020) de quelque 1846 millions d'allocations et une réduction de 11 par rapport au plafond de la phase 2. Tous les chiffres absolus indiqués correspondent à la couverture au début de la deuxième période de négociation et ne tiennent donc pas compte de l'aviation qui sera ajoutée en 2012 et d'autres secteurs qui seront ajoutés à la phase 3. Les chiffres définitifs des plafonds d'émission annuels Dans la phase 3 seront déterminés et publiés par la Commission au plus tard le 30 septembre 2010. Comment le plafond d'émission au-delà de la phase 3 sera-t-il déterminé? Le facteur linéaire de 1,74 utilisé pour déterminer le plafond de la phase 3 continuera d'être appliqué au-delà de la période d'échange 2020 et déterminera le plafond pour la quatrième période d'échanges (2021 à 2028) et au-delà. Il peut être révisé d'ici 2025 au plus tard. En effet, d'ici à 2050, des réductions d'émissions significatives de 60 à 80 seront nécessaires pour atteindre l'objectif stratégique consistant à limiter l'augmentation moyenne de la température à 2C au-dessus des niveaux préindustriels. Un plafond à l'échelle de l'UE pour les quotas d'émission sera déterminé pour chaque année. Est-ce que cela réduira la flexibilité pour les installations concernées? Non, la flexibilité pour les installations ne sera pas du tout réduite. Toute année, les quotas à mettre aux enchères et à distribuer doivent être délivrés par les autorités compétentes au plus tard le 28 février. La date limite pour les opérateurs de restituer les quotas est fixée au 30 avril de l'année suivant l'année au cours de laquelle les émissions ont eu lieu. Ainsi, les opérateurs bénéficient d'allocations pour l'année en cours avant qu'ils n'aient à restituer des quotas pour couvrir leurs émissions pour l'année précédente. Les indemnités restent valables tout au long de la période de négociation et toute allocation excédentaire peut maintenant être mise en banque pour utilisation dans les périodes de négociation subséquentes. À cet égard, rien ne changera. Le système restera basé sur les périodes de négociation, mais la troisième période d'échange durera huit ans, de 2013 à 2020, contre cinq ans pour la deuxième phase de 2008 à 2012. Pour la deuxième période d'échange, les États membres décident généralement Total des quotas pour chaque année. La baisse linéaire annuelle à partir de 2013 correspondra mieux aux tendances attendues des émissions sur la période. Quels sont les chiffres annuels provisoires du plafond ETS pour la période allant de 2013 à 2020 Les chiffres indicatifs provisoires du plafond sont les suivants: Ces chiffres sont fondés sur la portée de l'ETS applicable à la phase 2 (2008 à 2012) et sur les décisions de la Commission Plans d'allocation nationaux pour la phase 2, qui s'élèvent à 2083 millions de tonnes. Ces chiffres seront ajustés pour plusieurs raisons. Tout d'abord, un ajustement sera effectué pour tenir compte des extensions du champ d'application de la phase 2, à condition que les États membres justifient et vérifient leurs émissions provenant de ces extensions. Deuxièmement, un ajustement sera effectué en ce qui concerne de nouvelles extensions du champ d'application du SCEQE au cours de la troisième période de négociation. Troisièmement, toute exclusion de petites installations entraînera une réduction correspondante du plafond. Quatrièmement, les chiffres ne tiennent pas compte de l'inclusion de l'aviation, ni des émissions de la Norvège, de l'Islande et du Liechtenstein. Les allocations seront-elles encore attribuées gratuitement Oui. Les installations industrielles bénéficieront d'une allocation transitoire gratuite. Dans les États membres éligibles à la dérogation facultative, les centrales électriques peuvent également, si l'État membre le décide, recevoir gratuitement des quotas. On estime qu'au moins la moitié des quotas disponibles à partir de 2013 seront mis aux enchères. Si la grande majorité des quotas a été attribuée gratuitement aux installations pendant la première et la deuxième période de négociation, la Commission a proposé que la mise aux enchères des quotas devienne le principe de base de l'attribution. En effet, la meilleure façon d'assurer les enchères est d'assurer l'efficacité, la transparence et la simplicité du système et d'encourager les investissements dans une économie à faibles émissions de carbone. Il respecte au mieux le principe du pollueur-payeur et évite de donner des bénéfices exceptionnels à certains secteurs qui ont répercuté le coût théorique des allocations à leurs clients malgré leur réception gratuite. Comment les allocations seront-elles distribuées gratuitement? Le 31 décembre 2010, la Commission adoptera des règles à l'échelle de l'UE, qui seront élaborées dans le cadre d'une procédure de comité (comitologie). Ces règles harmoniseront pleinement les allocations et, par conséquent, toutes les entreprises de l'UE ayant les mêmes activités ou des activités similaires seront soumises aux mêmes règles. Les règles permettront, dans la mesure du possible, que l'allocation favorise des technologies éconergétiques. Les règles adoptées prévoient que, dans la mesure du possible, les allocations doivent être fondées sur des données dites de référence, p. Ex. Un certain nombre d'allocations par quantité de production historique. Ces règles récompensent les opérateurs qui ont pris des mesures rapides pour réduire les gaz à effet de serre, reflètent mieux le principe du pollueur-payeur et incitent davantage à réduire les émissions car les allocations ne dépendent plus des émissions historiques. Toutes les allocations doivent être déterminées avant le début de la troisième période d'échange et aucun ajustement ex post ne sera autorisé. Quelles sont les installations qui recevront des allocations gratuites et qui ne permettront pas d'éviter les impacts négatifs sur la compétitivité? Compte tenu de leur capacité à répercuter les coûts accrus des quotas d'émission, la vente aux enchères est la règle à partir de 2013 pour les producteurs d'électricité. Toutefois, les États membres qui remplissent certaines conditions relatives à leur interconnectivité ou leur part de combustibles fossiles dans la production d'électricité et le PIB par habitant par rapport à la moyenne de l'UE-27 ont la possibilité de s'écarter temporairement de cette règle par rapport aux centrales existantes. Le taux de vente aux enchères en 2013 doit être d'au moins 30 pour les émissions au cours de la première période et doit progressivement atteindre 100 au plus tard en 2020. Si l'option est appliquée, l'État membre doit s'engager à investir dans l'amélioration et la De l'infrastructure, des technologies propres et de la diversification de leur mix énergétique et de leurs sources d'approvisionnement pour un montant égal à la valeur marchande de l'allocation gratuite. Dans d'autres secteurs, les allocations gratuites seront progressivement éliminées à partir de 2013, les États membres acceptant de commencer à 20 enchères en 2013, passant à 70 en 2020 pour atteindre 100 en 2027. Cependant, une exception sera faite pour Installations dans des secteurs qui sont exposés à un risque important de fuite de carbone. Ce risque pourrait se produire si le SCEQE augmentait les coûts de production de telle sorte que les entreprises décident de délocaliser la production vers des zones extérieures à l'UE qui ne sont pas soumises à des contraintes d'émissions comparables. La Commission déterminera les secteurs concernés d'ici au 31 décembre 2009. Pour ce faire, la Commission évaluera notamment si les coûts de production supplémentaires directs et indirects induits par la mise en œuvre de la directive ETS en proportion de la valeur ajoutée brute sont supérieurs à 5 et si La valeur totale de ses exportations et de ses importations divisée par la valeur totale de son chiffre d'affaires et de ses importations dépasse 10. Si le résultat de l'un de ces critères dépasse 30, le secteur serait également considéré comme exposé à un risque important de fuite de carbone. Les installations de ces secteurs recevraient 100% de leur part dans la quantité totale annuellement diminuée de quotas à titre gratuit. La part de ces émissions dans les industries est déterminée par rapport aux émissions totales de gaz à effet de serre de 2005 à 2007. Les coûts de CO 2 répercutés sur les prix de l'électricité pourraient également exposer certaines installations au risque de fuite de carbone. Afin d'éviter ce risque, les États membres peuvent accorder une compensation à l'égard de ces coûts. En l'absence d'un accord international sur le changement climatique, la Commission s'est engagée à modifier à cet égard les lignes directrices communautaires sur les aides d'État à la protection de l'environnement. En vertu d'un accord international garantissant que les concurrents d'autres parties du monde supportent un coût comparable, le risque de fuite de carbone peut être négligeable. Par conséquent, au 30 juin 2010, la Commission procédera à une évaluation approfondie de la situation de l'industrie à forte intensité énergétique et du risque de fuite de carbone, compte tenu des résultats des négociations internationales et en tenant compte également de toute situation sectorielle Accords qui peuvent avoir été conclus. Le rapport sera accompagné de toutes propositions jugées appropriées. Ceux-ci pourraient notamment consister à maintenir ou à ajuster la proportion d'indemnités reçues gratuitement pour les installations industrielles particulièrement exposées à la concurrence mondiale ou les importateurs des produits concernés dans le SCEQE. Qui organisera les adjudications et comment seront-elles réalisées? Les États membres seront chargés de veiller à ce que les quotas qui leur sont accordés soient mis aux enchères. Chaque État membre doit décider s'il souhaite développer sa propre infrastructure et plateforme d'enchères et s'il souhaite coopérer avec d'autres États membres pour développer des solutions régionales ou communautaires. La distribution des droits d'enchères aux États membres repose en grande partie sur les émissions de la phase 1 du SCEQE, mais une partie des droits sera redistribuée des États membres plus riches aux pays les plus pauvres pour tenir compte de la baisse du PIB par habitant et des perspectives plus élevées Pour la croissance et les émissions parmi ces derniers. Il reste que 10 des droits aux enchères seront redistribués des États membres ayant un revenu par habitant élevé à ceux dont le revenu par habitant est faible, afin de renforcer la capacité financière de ces derniers à investir dans des technologies respectueuses du climat. Toutefois, une disposition a été ajoutée pour qu'un autre mécanisme de redistribution de 2 tienne compte des États membres qui, en 2005, avaient réduit d'au moins 20 les émissions de gaz à effet de serre par rapport à l'année de référence fixée par le protocole de Kyoto. Neuf États membres bénéficient de cette disposition. Toute vente aux enchères doit respecter les règles du marché intérieur et doit donc être ouverte à tout acheteur potentiel dans des conditions non discriminatoires. Le 30 juin 2010, la Commission adoptera un règlement (selon la procédure de comitologie) qui fournira les règles et conditions appropriées pour assurer des adjudications efficaces et coordonnées sans perturber le marché des quotas. Combien d'allocations chaque État membre enchérit-il et comment ce montant est-il déterminé Toutes les allocations qui ne sont pas attribuées gratuitement seront mises aux enchères. Un total de 88 quotas à mettre aux enchères par chaque État membre est réparti sur la base de la part des États membres dans les émissions historiques dans le cadre du SCEQE. Pour des raisons de solidarité et de croissance, 12 de la quantité totale est distribuée de façon à tenir compte du PIB par habitant et des réalisations du Protocole de Kyoto. Quels secteurs et quels gaz sont couverts à partir de 2013 Le SCE couvre les installations effectuant des activités spécifiées. Depuis le début, elle a couvert, au-dessus de certains seuils de capacité, des centrales électriques et autres installations de combustion, des raffineries de pétrole, des fours à coke, des usines sidérurgiques et des usines de fabrication de ciment, de verre, de chaux, de briques, de céramique, de pâte à papier et de papier. Quant aux gaz à effet de serre, il ne couvre actuellement que les émissions de dioxyde de carbone, à l'exception des Pays-Bas, qui ont opté pour les émissions d'oxyde nitreux. À compter de 2013, le champ d'application du SCEQE sera étendu à d'autres secteurs et à des gaz à effet de serre. Les émissions de CO 2 des produits pétrochimiques, de l'ammoniac et de l'aluminium seront incluses, de même que les émissions de N2O provenant de la production de nitrique, d'acide adipique et d'acide glycoclique et de perfluorocarbures du secteur de l'aluminium. La capture, le transport et le stockage géologique de toutes les émissions de gaz à effet de serre seront également couverts. Ces secteurs bénéficieront d'allocations gratuites selon les règles de l'UE, tout comme les autres secteurs industriels déjà couverts. À partir de 2012, l'aviation sera également incluse dans le SCEQE. Les petites installations seront-elles exclues du champ d'application Un grand nombre d'installations émettant des quantités relativement basses de CO 2 sont actuellement couvertes par l'ETS et des préoccupations ont été soulevées quant à la rentabilité de leur inclusion. À partir de 2013, les États membres seront autorisés à retirer ces installations du SCEQE sous certaines conditions. Les installations concernées sont celles dont les émissions déclarées étaient inférieures à 25 000 tonnes d'équivalent CO 2 au cours des trois années précédant l'année d'application. Pour les installations de combustion, un seuil de capacité supplémentaire de 35MW s'applique. En outre, les États membres ont la possibilité d'exclure les installations exploitées par les hôpitaux. Les installations ne peuvent être exclues de l'ETS que si elles sont couvertes par des mesures permettant d'obtenir une contribution équivalente à la réduction des émissions. Pour la deuxième période d'échanges, les États membres ont autorisé leurs exploitants à utiliser des quantités importantes de crédits générés par des projets d'économie d'émissions entrepris dans des pays tiers pour couvrir une partie de leurs émissions de la même manière qu'ils utilisent ETS. The revised Directive extends the rights to use these credits for the third trading period and allows a limited additional quantity to be used in such a way that the overall use of credits is limited to 50 of the EU-wide reductions over the period 2008-2020. For existing installations, and excluding new sectors within the scope, this will represent a total level of access of approximately 1.6 billion credits over the period 2008-2020. In practice, this means that existing operators will be able to use credits up to a minimum of 11 of their allocation during the period 2008-2012, while a top-up is foreseen for operators with the lowest sum of free allocation and allowed use of credits in the 2008-2012 period. New sectors and new entrants in the third trading period will have a guaranteed minimum access of 4.5 of their verified emissions during the period 2013-2020. For the aviation sector, the minimum access will be 1.5. The precise percentages will be determined through comitology. These projects must be officially recognised under the Kyoto Protocols Joint Implementation (JI) mechanism (covering projects carried out in countries with an emissions reduction target under the Protocol) or Clean Development Mechanism (CDM) (for projects undertaken in developing countries). Credits from JI projects are known as Emission Reduction Units (ERUs) while those from CDM projects are called Certified Emission Reductions (CERs). On the quality side only credits from project types eligible for use in the EU trading scheme during the period 2008-2012 will be accepted in the period 2013-2020. Furthermore, from 1 January 2013 measures may be applied to restrict the use of specific credits from project types. Such a quality control mechanism is needed to assure the environmental and economic integrity of future project types. To create greater flexibility, and in the absence of an international agreement being concluded by 31 December 2009, credits could be used in accordance with agreements concluded with third countries. The use of these credits should however not increase the overall number beyond 50 of the required reductions. Such agreements would not be required for new projects that started from 2013 onwards in Least Developed Countries. Based on a stricter emissions reduction in the context of a satisfactory international agreement . additional access to credits could be allowed, as well as the use of additional types of project credits or other mechanisms created under the international agreement. However, once an international agreement has been reached, from January 2013 onwards only credits from projects in third countries that have ratified the agreement or from additional types of project approved by the Commission will be eligible for use in the Community scheme. Will it be possible to use credits from carbon sinks like forests No. Before making its proposal, the Commission analysed the possibility of allowing credits from certain types of land use, land-use change and forestry (LULUCF) projects which absorb carbon from the atmosphere. It concluded that doing so could undermine the environmental integrity of the EU ETS, for the following reasons: LULUCF projects cannot physically deliver permanent emissions reductions. Insufficient solutions have been developed to deal with the uncertainties, non-permanence of carbon storage and potential emissions leakage problems arising from such projects. The temporary and reversible nature of such activities would pose considerable risks in a company-based trading system and impose great liability risks on Member States. The inclusion of LULUCF projects in the ETS would require a quality of monitoring and reporting comparable to the monitoring and reporting of emissions from installations currently covered by the system. This is not available at present and is likely to incur costs which would substantially reduce the attractiveness of including such projects. The simplicity, transparency and predictability of the ETS would be considerably reduced. Moreover, the sheer quantity of potential credits entering the system could undermine the functioning of the carbon market unless their role were limited, in which case their potential benefits would become marginal. The Commission, the Council and the European Parliament believe that global deforestation can be better addressed through other instruments. For example, using part of the proceeds from auctioning allowances in the EU ETS could generate additional means to invest in LULUCF activities both inside and outside the EU, and may provide a model for future expansion. In this respect the Commission has proposed to set up the Global Forest Carbon Mechanism that would be a performance-based system for financing reductions in deforestation levels in developing countries. Besides those already mentioned, are there other credits that could be used in the revised ETS Yes. Projects in EU Member States which reduce greenhouse gas emissions not covered by the ETS could issue credits. These Community projects would need to be managed according to common EU provisions set up by the Commission in order to be tradable throughout the system. Such provisions would be adopted only for projects that cannot be realised through inclusion in the ETS. The provisions will seek to ensure that credits from Community projects do not result in double-counting of emission reductions nor impede other policy measures to reduce emissions not covered by the ETS, and that they are based on simple, easily administered rules. Are there measures in place to ensure that the price of allowances wont fall sharply during the third trading period A stable and predictable regulatory framework is vital for market stability. The revised Directive makes the regulatory framework as predictable as possible in order to boost stability and rule out policy-induced volatility. Important elements in this respect are the determination of the cap on emissions in the Directive well in advance of the start of the trading period, a linear reduction factor for the cap on emissions which continues to apply also beyond 2020 and the extension of the trading period from 5 to 8 years. The sharp fall in the allowance price during the first trading period was due to over-allocation of allowances which could not be banked for use in the second trading period. For the second and subsequent trading periods, Member States are obliged to allow the banking of allowances from one period to the next and therefore the end of one trading period is not expected to have any impact on the price. A new provision will apply as of 2013 in case of excessive price fluctuations in the allowance market. If, for more than six consecutive months, the allowance price is more than three times the average price of allowances during the two preceding years on the European market, the Commission will convene a meeting with Member States. If it is found that the price evolution does not correspond to market fundamentals, the Commission may either allow Member States to bring forward the auctioning of a part of the quantity to be auctioned, or allow them to auction up to 25 of the remaining allowances in the new entrant reserve. The price of allowances is determined by supply and demand and reflects fundamental factors like economic growth, fuel prices, rainfall and wind (availability of renewable energy) and temperature (demand for heating and cooling) etc. A degree of uncertainty is inevitable for such factors. The markets, however, allow participants to hedge the risks that may result from changes in allowances prices. Are there any provisions for linking the EU ETS to other emissions trading systems Yes. One of the key means to reduce emissions more cost-effectively is to enhance and further develop the global carbon market. The Commission sees the EU ETS as an important building block for the development of a global network of emission trading systems. Linking other national or regional cap-and-trade emissions trading systems to the EU ETS can create a bigger market, potentially lowering the aggregate cost of reducing greenhouse gas emissions. The increased liquidity and reduced price volatility that this would entail would improve the functioning of markets for emission allowances. This may lead to a global network of trading systems in which participants, including legal entities, can buy emission allowances to fulfil their respective reduction commitments. The EU is keen to work with the new US Administration to build a transatlantic and indeed global carbon market to act as the motor of a concerted international push to combat climate change. While the original Directive allows for linking the EU ETS with other industrialised countries that have ratified the Kyoto Protocol, the new rules allow for linking with any country or administrative entity (such as a state or group of states under a federal system) which has established a compatible mandatory cap-and-trade system whose design elements would not undermine the environmental integrity of the EU ETS. Where such systems cap absolute emissions, there would be mutual recognition of allowances issued by them and the EU ETS. What is a Community registry and how does it work Registries are standardised electronic databases ensuring the accurate accounting of the issuance, holding, transfer and cancellation of emission allowances. As a signatory to the Kyoto Protocol in its own right, the Community is also obliged to maintain a registry. This is the Community Registry, which is distinct from the registries of Member States. Allowances issued from 1 January 2013 onwards will be held in the Community registry instead of in national registries. Will there be any changes to monitoring, reporting and verification requirements The Commission will adopt a new Regulation (through the comitology procedure) by 31 December 2011 governing the monitoring and reporting of emissions from the activities listed in Annex I of the Directive. A separate Regulation on the verification of emission reports and the accreditation of verifiers should specify conditions for accreditation, mutual recognition and cancellation of accreditation for verifiers, and for supervision and peer review as appropriate. What provision will be made for new entrants into the market Five percent of the total quantity of allowances will be put into a reserve for new installations or airlines that enter the system after 2013 (new entrants). The allocations from this reserve should mirror the allocations to corresponding existing installations. A part of the new entrant reserve, amounting to 300 million allowances, will be made available to support the investments in up to 12 demonstration projects using the carbon capture and storage technology and demonstration projects using innovative renewable energy technologies. There should be a fair geographical distribution of the projects. In principle, any allowances remaining in the reserve shall be distributed to Member States for auctioning. The distribution key shall take into account the level to which installations in Member States have benefited from this reserve. What has been agreed with respect to the financing of the 12 carbon capture and storage demonstration projects requested by a previous European Council The European Parliaments Environment Committee tabled an amendment to the EU ETS Directive requiring allowances in the new entrant reserve to be set aside in order to co-finance up to 12 demonstration projects as requested by the European Council in spring 2007. This amendment has later been extended to include also innovative renewable energy technologies that are not commercially viable yet. Projects shall be selected on the basis of objective and transparent criteria that include requirements for knowledge sharing. Support shall be given from the proceeds of these allowances via Member States and shall be complementary to substantial co-financing by the operator of the installation. No project shall receive support via this mechanism that exceeds 15 of the total number of allowances (i. e. 45 million allowances) available for this purpose. The Member State may choose to co-finance the project as well, but will in any case transfer the market value of the attributed allowances to the operator, who will not receive any allowances. A total of 300 million allowances will therefore be set aside until 2015 for this purpose. What is the role of an international agreement and its potential impact on EU ETS When an international agreement is reached, the Commission shall submit a report to the European Parliament and the Council assessing the nature of the measures agreed upon in the international agreement and their implications, in particular with respect to the risk of carbon leakage. On the basis of this report, the Commission shall then adopt a legislative proposal amending the present Directive as appropriate. For the effects on the use of credits from Joint Implementation and Clean Development Mechanism projects, please see the reply to question 20. What are the next steps Member States have to bring into force the legal instruments necessary to comply with certain provisions of the revised Directive by 31 December 2009. This concerns the collection of duly substantiated and verified emissions data from installations that will only be covered by the EU ETS as from 2013, and the national lists of installations and the allocation to each one. For the remaining provisions, the national laws, regulations and administrative provisions only have to be ready by 31 December 2012. The Commission has already started the work on implementation. For example, the collection and analysis of data for use in relation to carbon leakage is ongoing (list of sectors due end 2009). Work is also ongoing to prepare the Regulation on timing, administration and other aspects of auctioning (due by June 2010), the harmonised allocation rules (due end 2010) and the two Regulations on monitoring and reporting of emissions and verification of emissions and accreditation of verifiers (due end 2011).Air pollution presents arguably the single most challenging environmental problem in India today. On the one hand, particulate air pollution levels in India are amongst the highest in the world and India has the highest rate of death from chronic respiratory diseases anywhere in the world. At the same time, environmental regulation in India is relatively inflexible and places high costs on industrial enterprise that are the engines of much needed economic growth. Thus the oft-cited tradeoff between environmental regulation and economic growth seems a false choice in the Indian context, since arguably neither of those objectives are achieved by current command and control regulation. There is therefore an urgent need for regulatory innovation that might improve environmental outcomes, while at the same time reducing compliance costs for industry. This research project, in partnership with Indias Ministry of Environment and Forests, the Central Pollution Control Board, and the state pollution control boards of Gujarat, Maharashtra and Tamil Nadu seeks to transform regulation of particulate matter from industrial sources in India. Two innovations are being designed, implemented and carefully evaluated through the use of randomized control trials. First, the use of continuous emissions monitoring systems to provide real time and continuous monitoring of particulate emissions. Second, the introduction of a market based, cap and trade regime in particulate matter to replace existing command and control regulation. These two innovations represent the first such efforts anywhere in the developing world. This study will provide causal evidence of the impact of both continuous monitoring and emissions trading on regulatory costs, compliance levels, industry costs and environmental outcomes. Project Status: Implementation Ongoing Funding Sources: MoEF, CPCB, US-AID DIV, Shakti Foundation, IGCEmission Trading Scheme: A Brief Overview and Indian Perspective Editor8217s Note: The concern for controlling the level of pollution in the world has been growing steadily with the increasing urbanization and industrialization. T his paper presents an overview of the Emissions Trading Scheme. This scheme become successfully in the early 808217s in America and this became even more successful when emissions trading became a part of the Clean Air Act of 1990. This paper further presents the positives of this scheme and also its criticisms and problems. It ends by providing an Indian perspective to this scheme. INTRODUCTION In 1920, Arthur C. Pigou introduced the concept that there are externalities involved in any transaction which dont usually show up. Like an industry can go on polluting and not have to pay for it and neither would the customer. So he proposed that these sort of externalities can be internalized by introducing corrective taxes or Pigouvian taxes where the firm has to pay a per-unit tax for a polluting activity.1 This would force the firms to control their own costs and would simultaneously minimize the costs the society has to bear in terms of pollution. However, there continued a debate between quantity-based and price-based regimes. During this period, legal regulations existed since these taxes were not very widely accepted.2 Ronald Coase in his famous work The Problem of Social Cost3 showed that how these externalities could be removed with market-based instruments instead of a traditional command-and-control regime if the property rights are explicit. THEORETICAL FOUNDATIONS Baumol and Oates showed that a cap-and-trade system can minimize the cost of meeting a emissions cap.4 Under perfect competition, the permits would achieve their highest value since a trade between two parties with different costs of abatement would be beneficial to both. This study was further validated by Montgomery who showed that these permits result in benefits to both parties to a trade regardless of how the initial allotments are made. Under the marketable permits system, instead of government fining the firms for polluting the environment, it makes the right to pollute tradable. It allows the firms to buy and sell the right to pollute among themselves. The government just sets an emission cap i. e. the amount of pollution it is willing to allow. Suppose initial level of pollution is 300 tonnes which the government intends to bring down to 120 tonnes. Assuming there are only two firms(Firm A and Firm B), it gives the two firms 60 tonnes worth of permits. When both the firms bring down their pollution to 60 tonnes, we assume that firm A has higher marginal cost than firm B. In this case, firm B will decide to sell some permits to firm A. Firm B can abate more and firm A can pollute more. Hence, the total abatement remains unchanged but the price of abatement falls. THE SUCCESS STORIES OF EMISSION TRADING SCHEMES In the 1980s, American power plants were releasing huge amounts of sulphur dioxide which was resulting acid rain, damaging lakes, forests and buildings. The erstwhile command-and-control approach required scrubbers to be installed which was seen as a regressive step as it would have increased cost of production by a huge amount. When George H. W. Bush came to power in 1988, attorney Boyden Gray sought to break impasse over acid rain and wanted to employ the marketplace approach. There were a lot of early objections and apprehensions over whether there would exist a market for emissions. Many of the environmentalists saw this as a way for firms to buy their way out to pollute the environment.5 But ultimately all these objections were overruled by President Bush and emissions trading became a part of the Clean Air Act of 1990. It was included as part of the US Acid Rain program in Title IV of the Act. That year saw a three-million tonnes cut in acid rain emissions. This resulted in wide appreciation for the new tool. Further in December 1997 at Kyoto, 149 countries agreed to reduce emissions of greenhouse gases. 39 industrialized countries pledged to reduce emissions of greenhouse gases by 5.2.6 One of the several approaches to this challenge was the acceptability of emissions trading between Annexe B countries(smaller and developing economies)7. Under the protocol, between 2008 and 2012, nations emitting lesser than their allotted quota could sell their assigned amount units to nations that exceed their quota.8 Tradable carbon credits could also be made by sponsoring carbon projects that reduce greenhouse gases in other countries. In the European Union, a 31-member participation was seen in a carbon dioxide reduction programme.9 The European Union Greenhouse Gas Emission Trading Scheme (EU ETS) commenced which is the largest multi-country and multi-sector collaboration with respect to a greenhouse gas ETS. Close to Europes half emissions of carbon dioxide was covered by covering over 11,500 energy-initiative installations. The system covered emissions from power plants, wide-range of energy intensive industry and commercial airlines. Nitrous oxide from from the produce of certain acids and emission of perflurocarbons from aluminum production was also included. These programmes have spawned up similar programmes in parts of Australia and New Zealand. The NZ ETS was legislated in September 2008.10 The NZ ETS covers forestry, 43.4 of energy, industry and waste. The scheme created a specific domestic unit New Zealand Unit which was issued by free allocation. The number of units to be allocated was decided on a per-sector basis. This has been criticized saying that giving away such units as free damages the governments revenue and also does not penalise the firms for the pollution that they generate. After the success of the emissions trading scheme under the Clean Air Act in the US, many other such legislations were brought into place in different states. In 1997, the State of Illinois adopted a trading program for volatile organic compounds in most of the Chicago area, called the Emissions Reduction Market System.11 Over 100 major sources of pollution began trading pollution credits. In 2003, New York State proposed and attained commitments from nine Northeast states to form a cap-and-trade carbon dioxide emissions program for power generators, called the Regional Greenhouse Gas Initiative (RGGI). This program launched on January 1, 2009 with the aim to reduce the carbon 8220budget8221 of each state8217s electricity generation sector to 10 below their 2009 allowances by 2018.12 All US corporations were allowed to trade carbon dioxide on the Chicago Climate Exchange under a voluntary scheme. Trading in carbon emission has steadily risen from 11 billion in 2005 to 30 billion in 2006 to 64 billion in 2007. 13 ADVANTAGES OVER OTHER MEASURES OF CURBING POLLUTION As opposed to a carbon emissions trading scheme which relies on the market to value the cost of a permit itself, a carbon tax approach seeks governments discretion in setting a corrective tax. This causes a significant problem because deciding the tax rate or amount can only be done optimally when complete information is available. The marginal social damage per unit of each pollutant needs to be assessed. But lack of such information can lead to either over or under taxation. Over taxation results in too many resources to be devoted to pollution control which would in turn make firms unprofitable. A low tax rate will not effectively curb pollution. An inflation in the cost of pollution cannot be effectively gauged by a regulatory body whereas in an open marketplace approach, the market will adjust itself thus setting the correct price for each unit of permit. Command-and-control regulations can take a variety of forms and are much less flexible. It places the burden on the producer to reduce its emissions by a certain number or percentage. But this kind of system does not give economic incentive to the producer. The producer can easily pass on the costs to the consumers and not worry about reducing any pollution. A vast majority of studies have found that command and control mechanisms turn out to be significantly costlier than other alternatives.14 Hence, in a way emissions trading scheme is the most cost effective way of reducing pollution. Moreover, marketable permits provide us with more certainty about the level of pollution. PROBLEMS AND CRITICISMS OF EMISSIONS TRADING One of the most basic arguments regarding marketable permits is that formalising emission rights effectively gives firms a right to pollute. Although it might sound as a very elementary argument, however fact remains that the basic purpose of any pollution controlling mechanism is to cut the amount of pollutant in the environment in the most effective way. Firms can balance their cost of abatement and cost of production in an open market and in turn the society benefits. Traditional theory regarding emissions trading presumes that the pollutant is homogenous. But in reality, there are other externalities which come into effect and do not result in net benefit. One of the factors affecting this is the location of the source of pollution. In theory, we can set a cap on the emissions but in practice this cap might not result in the most fruitful outcome because the source of pollution might play a bigger role than expected. Although empirical evidence proves that market-based approach has made it easier to limit emission outputs, a very basic issue is what kind of caps are feasible in an economy. Setting very stringent caps can result in the non-compliance to the norms and thereby degrading the environment further more. One of the desirable aspects about marketable permits is the ability to raise income levels for participants. This also raises the incentive for non-compliance. A weak enforcement system could result in illegal activity for higher profitability. Initial allocations of permits also affects how effective the system becomes. Even though the basic impulse is to give firms, permits as a fraction of their current levels of pollution, it poses some challenges. Firms which have spent large amounts on pollution control are given fewer permits. Free distribution of permits has also been advocated. However, studies have shown that auctioning permits is a better option since the revenue generated can be used in future to reduce distortions which are very likely to arise.15 But advocates of free distribution point out that feasibility of implementation of emissions trading programme has increased when permits are distributed freely. They argue that the revenue generated by auctions is a fraction of what the environment loses.16 In contrast to a taxation regime, a permit trading programme does not provide any insular protection against shocks. An emission cap can lead to politically unacceptable permit price increases. This was seen in the Los Angeles RECLAIM(Regional Clear Air Incentives Market) where a very large unanticipated rise in power could only be accommodated by increasing power production from the older, more polluting plants.17 The large increase in demand for power along with fixed supply of permits caused the price of permits to soar.18 The RECLAIM programme was suspended temporarily until a solution was found. One of the solutions suggested to this problem is to include a safety valve in form of a predefined penalty which shall be imposed uniformly over the cap once prices exceeded a threshold.19 THE INDIAN PERSPECTIVE TO EMISSIONS TRADING SCHEME In 2009, India was worlds third largest carbon dioxide emitter. 20 There has been wide acknowledgement that developing economies of China and India are increasingly becoming contributors to climate change problems.21 In area of environmental politics, developed countries exert a lot of pressure on developing countries to curb their emissions. Developed countries have two responsibilities. first, to reduce their own emissions and secondly to facilitate the migration efforts of developing nations by providing financial and technical assistance.22 Accepting an emissions trading scheme means that India would also have to agree to a emission cap for itself. However, this might turn out to be counter-productive for India since being a rapidly developing economy with large incremental rise, its emissions might rise above the cap for which it would have to face severe consequences.23 India has viewed climate change as a problem due to developed countries and has steadfastly refused to accepted any mandatory emission reductions.24 This was a moral stand taken by the developing nations who participated in the Kyoto protocol that developed countries should first reduce their own emissions since they were responsible for most of the emissions. For sustainable development, India committed to a voluntary Copenhagen Accord to reduce emissions intensity by 20-25 of 2005 by 2020. India has adopted several measures itself to meet this target. These include increased use of renewable energy, nuclear energy, afforestation and solar energy. A carbon tax of Rs 50ton has also been imposed on coal produced and imported since July 2010.25 The 2008 National Action Plan on Climate Change set up the Perform, Achieve and Trade (PAT) which is congruous to an Emissions Trading Scheme.26 The distinguishing feature of PAT from a cap-and-trade system is that whereas cap-and-trade systems specify absolute caps, PAT specifies energy targets that are intensity-based. 27 Mandatory efficiency targets were set for 478 facilities which together constituted 60 of Indias 2007 emissions.28 India also has Renewable Energy Certificate trading system. Under this scheme, an industry will be provided with Energy Saving Certificates which it can sell to another industry which is unable to meet its mandatory target. The certificates purchased will be deemed to be a certificate of fulfillment of compliance requirement for the underachiever and avoid non-compliance. Amendments to the Energy Conservation Act in 2010 gave the necessary legal permission for the Certificates.29 However, the Ministry of Environment has decided to try out pilot projects of emission trading schemes in the states of Tamil Nadu, Maharashtra and Gujarat.30 The pilot systems for the three included states will cover 1,000 industries. The cities of Aurangabad, Tarapur, Chandrapur, Jhalna, and Kohlapur will be covered by the Maharashtra pilot program. The industries should be of medium or large size, high emitters of particulate matter and have at least one CEMS(Continuous Emissions Monitoring System) suitable stack. The Tamil Nadu pilot system will encompass the cities of Ambattur, Chennai, Maraimalai, Sriperumpudur, and Tiruvallur. Covered industries must lie within a 50 KM radius of Chennai City. The Gujarat pilot ETS will encompass the cities of Surat, Vapi, and Ahmedabad. A covered industry must lie within a 20 KM radius of one of these three cities, be a high emitter of PM, or have at least one CEMS suitable stack. 31 A Ministry of Environment Concept Note32 laid down the concerns and challenges that India needs to overcome to implement such a scheme. It emphasised that introducing such a scheme would make it a leader among developing economies and possibly help in better regulation of pollution. The paper argues that a system in line with world standards would help bring in more foreign investment and also boost the economy. CONCLUSION In the course of the essay, we have looked at the effectiveness of market-based instrument Emissions Trading Scheme in curbing emissions and reducing pollution. The global climate change crisis will not however be solved by such simple steps and requires innovation on clean energy, transportation and various other sectors. Taxes and trading schemes are important policy instruments which should be seen to be complementary with environmental regulations, informational campaigns, subsidies etc. Even if a emission trading scheme comes with several benefits, due diligence needs to be done if such a scheme is implemented in India. An emission trading scheme would require an absolute emissions cap which India could do well to avoid to keep its economy growing and competitive. It needs to be understood that Indias contribution to stock of emission is only 2 of the worlds emission. Although the incremental rise in emission is large, the contribution to cumulative emission will remain lower than that of developed countries in the business-as-usual case.33 Hence the issue is not only moral but also economical. A system of absolute caps could prove be to be very expensive for a developing economy like India.34 Given its impressive record of domestic schemes, India could also opt out of such a scheme and continue in the pursuit of energy efficiency targets and the PTA system. 1 G. Metcalf amp D. Weisbach, The Design of a Carbon Tax (2009) 33 Harvard Enviornment Law Review lt law. harvard. edustudentsorgselrvol332Metcalf20Weisbach. pdf gt accessed 07 March 2014 2 Coniff, Richard The Political History of Cap and Trade (Smithsonian Magazine, August 2009) accessed 06 March 2014 4 Baumol, W. J. and Oates, W. E. The Use of Standards and Prices for Protection of the Environment (1971) 73, Swedish Journal of Economics 42 6 Kyoto Protocol 1997 7 Ibid, Article 17 8 United Nations, 8216International Emissions Trading8217 ( United Nations Frameword Convention on Climate Change ) ltunfccc. intkyotoprotocolmechanismsemissionstradingitems2731.phpgt accessed 06 March 2014. 9 European Commission, 8216The EU Emissions Trading System (EU ETS)8217 ( European Union Climate Action ) ltec. europa. euclimapoliciesetsindexen. htmgt accessed 06 March 2014 10 David Parker, Historic climate change legislation passes (New Zealand Government 2008) lt beehive. govt. nzreleasehistoric-climate-change-legislation-passesgt accessed 07 March 2014 11 In 1997, the State of Illinois adopted a trading program for volatile organic compounds in most of the Chicago area, called the Emissions Reduction Market System. 12 Memorandum of Understanding 8211 Regional Greenhouse Gas Initiative 13 World Bank, 8216Climate Finance 8216 (The World Bank 2009) ltcarbonfinance. orgdocsStateTrends8211formatted06May10pm. pdfgt accessed 07 March 2014 14 Tom Tietenberg, Environmental Economics and Policy (5th, Addison Wesley, London 2006) 15 Lawrence H. Goulder amp Roberton C. Williams. 8216The Usual Excess-Burden Approximation Usually Doesn8217t Come Close8217 1999 NBER Working Papers 45 16 Lawrence H. Goulder, 8216Environmental Taxation and Regulation in a Second-Best Setting8217 1998 Journal of Applied Economics 279 17 Tom Tietenberg, 8216The Ecolutions of Emissions Trading8217 ( AEA Web 2008) ltaeaweb. organnualmtgpapers2008200890.pdfgt accessed 07 March 2014 19 H. D. Jacoby and A. D. 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An Assessment of Gains and Uncertainty (2005) The Energy Journal 26(3)


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